«Cosminter: une histoire et un savoir-faire local à promouvoir»

Site COSMINTER à Fleurey Sur Ouche

« Depuis plus de 35 ans, le laboratoire familial Cosminter appuie son développement sur des valeurs d’innovation, d’authenticité et de performance. Mais également de discrétion : l’activité principale de l’entreprise étant la fabrication de produits cosmétiques commercialisés sous les différentes marques de ses clients. Et si Cosminter a donné naissance, dans les années 1990, à sa propre marque Polydermyl, les produits ainsi distribués restent réservés aux marchés de niche de l’hygiène, de la sécurité et du plaisir. Aujourd’hui, la société opère un changement de paradigme en tirant parti de son ancrage local pour développer un ensemble de nouvelles marques ciblées « grand public ».

Adaptés à des besoins réels, efficaces « sans fausse promesse » tels sont les principales caractéristiques revendiquées par les produits développés par Cosminter. À l’origine de cette entreprise familiale, installée sur 2.500 mètres carrés à Fleurey-sur-Ouche et réalisant un chiffre d’affaires de 2,4 millions d’euros, il y a Gérard Jacquot. En 1983, ce pharmacien donne naissance à Cosminter sur les bases du laboratoire de sa petite officine à Vitteaux en Côte-d’Or. « Dès l’origine Cosminter a eu pour vocation la mise au point de formules de produits cosmétiques (crème pour les mains et les pieds notamment). La production s’organise autour de petites séries. Les produits sont personnalisés au nom des clients : pharmacies françaises (600) et suisses (300), prospectées par deux agents commerciaux. Les commandes vont de 20 à plusieurs centaines d’exemplaires. L’entreprise compte alors quatre salariés », raconte Valérie Géraduzzi, fille du fondateur qui a intégré la société en 2005 et en a pris la présidence en 2019. Dans les années 1990, Cosminter accélère son développement en donnant naissance à sa propre marque Polydermyl et la conquête d’un nouveau marché celui de l’hygiène, de la sécurité et du plaisir. « C’est les années Sida et la démocratisation de l’usage du préservatif. Dans ce contexte sanitaire particulier, Cosminter élargit ses champs de recherche et de développement, et fabrique de nouveaux produits classés dispositifs médicaux (gels intimes lubrifiants) et des produits biocides (gel hydroalcoolique, lingettes antiseptiques). Cette nouvelle orientation commerciale, nécessite des certifications et un renforcement de nos démarches qualités. Une mutation qui permet de répondre aux appels d’offres des ministères de la Santé et de la Justice. La dimension philanthropique de la marque Polydermyl nous amène à travailler avec les associations actives auprès des personnes vulnérables, comme Safe Paris, qui favorise l’accès aux matériels de consommation à moindres risques pour les usagers de drogues, les prostituées tout en luttant contre les contaminations virales, bactériennes et fongiques. On retrouve également Polydermyl dans le milieu carcéral, auprès des PMI (service de protection maternelle et infantile) … », développe Valérie Géraduzzi. Les années 2000, marquent la mise en place, par Valérie Géraduzzi, d’un système de management par la qualité. Le parc de machines se développe, permettant d’augmenter la capacité de production et la diversification des modes de conditionnement (sachet unidoses, tubes, flacons, pot…). L’entreprise se restructure et, obtient en 2007 les certifications ISO 9001 et ISO 13485. « Ces certifications permettent au laboratoire d’assurer son positionnement sur le marché et de gagner la confiance de ses partenaires. L’entreprise prend une nouvelle envergure, capte de nouveaux clients, qui ouvrent de nouveaux marchés nationaux et internationaux […] ». »

Extrait de l’article du Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté (du 5 au 11 avril 2021)